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phoque éventré

Drums, electronics, voice and recorder

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le goût des ambiances sonores un peu sauvages, les déchirures électriques et chaos rythmique fulgurant. En disque ce projet se nomme méchamment « Phoque éventré », en live c’est nettement moins barbare et surtout c’est la découverte d’un univers sonore inouï et fortement original.

Ecoutées comme un récital poétique, ses deux pièces d’un peu moins d’une heure sont un discours, un parcours, des fusées, des furies, et soudain quelque secret qui se glisse dans un minimalisme troublant.

 

Francis Marmande, Le Monde

 

 

Yann Joussein présentait hier son disque solo « Phoque éventré ». Batterie brute, voire bruitiste, rythmes binaires, énergie rock, accords élémentaires distordus d’une espèce de bass station, hurlements de sirènes que Yann Joussein tire d’un micro-contact coincé entre les dents, crash métalliques issus d’un autre micro-contact fixé sur une cymbale, ambiances sonores post-industrielles de l’après-crise, d’après la surconsommation, d’un capitalisme effondré lorsque tout a été consumé, sueurs froides face à un monde sans perspective. « Tu surinterprètes Raymond. Foutaises ! Le Yann, il te mène en bateau », miaule dans un baillement Sigmund qui se repositionne et s’abandonne le ventre à l’air. Yan Joussein termine son concert d’une flûte à bec qui rejoue la ligne effilochée de « Phoque éventré » déjà entendue chez Rétroviseur. Rédemption ou surinterprétation ?

 

Franck Bergerot, Jazzmagazine

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